mardi 26 novembre 2024

« Une nation ne peut en assimiler une autre qu’à condition de l’emporter en nombre et en densité de population »

Les occidentaux (et plus particulièrement les Québécois à la natalité anémique) devraient considérer cette petite conversation dont Léon Tolstoï agrémente son roman Anna Karénine.

    Pestzoff soutenait qu’un peuple ne peut en assimiler un autre que s’il est plus nombreux, que si sa population est plus dense.

    Kosnichef, avec certaines restrictions, acceptait les deux avis ; et au moment où l’on sortit du salon, pour mettre un terme à la discussion, il dit en souriant :

    — Aussi, pour russifier les populations étrangères, n’y a-t-il qu’un seul moyen, faire le plus d’enfants possible. Voilà mon opinion. Sous ce rapport, mon frère et moi nous agissons fort mal. Quant à vous, messieurs, vous surtout, Stépane Arcadiévitch, vous vous conduisez en vrais patriotes. Combien en avez-vous ? demanda-t-il au maître de la maison.

Anna Karénine, Quatrième partie, IX

L'indice synthétique de fécondité (prévision sur la base des 7 premiers mois pour 2024)

État 2015 2020 2022 2023 2024p
Australie 1,80 1,59 1,63 1,50 1,47
Belgique 1,69 1,55 1,53 1,47 1,43
Canada 1,60 1,41 1,33 1,26 1,25
États-Unis 1,84 1,64 1,66 1,62 1,62
France 1,96 1,79 1,79 1,68 1,63
Israël 3,09 2,90 2,89 2,81 2,75
Québec 1,67 1,51 1,48 1,38 1,34
Royaume-Uni 1,77 1,51 1,47 1,43 1,45
Suisse 1,54 1,46 1,38 1,33 1,29

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27 novembre 1095 — Appel lancé pour porter secours aux chrétiens d'Orient et aux pèlerins

C’était il y a près de mille ans. À la fin du XIe siècle, le royaume de France était en petite forme. Il ne représentait pas plus de deux ou trois fois l’actuelle région d’Île-de-France ; le domaine royal était bordé par Compiègne au nord, Orléans au sud, Dreux à l’ouest. Les Capétiens régnaient, mais, dit Jacques Bainville qui est indulgent, ce sont des « règnes sans éclat ». Qui se souvient de ces rois-là, les premiers héritiers du fondateur de la dynastie, Robert le Pieux, Henri Ier, Philippe Ier ? C’est à l’extérieur du royaume que les choses se passent. Chez les Normands en particulier : le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, a mis la main sur l’Angleterre (victoire de Hastings, en 1066, illustrée par la tapisserie de Bayeux), et ce sont aussi des Normands qui sont allés délivrer, à leur demande, les populations catholiques de l’Italie méridionale des expéditions sarrasines.



« Les malheurs des pèlerins »

Car c’est un temps de pèlerinages. Des foules de pèlerins chrétiens se déplacent en longues colonnes vers Rome ou Saint-Jacques-de-Compostelle, au nord de l’Espagne, venant manifester leur soutien aux dernières victoires de la Reconquista sur l’islam, après des siècles de conquêtes et de conversions musulmanes induites par des vexations et une forte taxation. Mais c’est le pèlerinage de Jérusalem, par terre et par mer, qui attire les fidèles les plus nombreux et les plus ardents, à partir des sols européens, notamment français. « Il crée une vie neuve, il marque la crise décisive où le vieil homme se dépouille », notent les chroniqueurs de l’époque.

Ces mouvements de population de l’Occident vers les Lieux saints d’Orient créent des routes, des escales, des dispensaires ; ils développent des échanges de toute nature. Arrivés sur place, les pèlerins rencontrent d’autres chrétiens, d’ancienne tradition qui constitue encore une grande partie de la Syrie et de la Palestine, peut-être encore la majorité des habitants, mais aussi des musulmans. Les communautés prospèrent dans des quartiers séparés. Jusqu’à l’arrivée des Turcs seldjoukides. Les anciens « maîtres tolérants et policés venus d’Égypte font place à des fanatiques durs et tracassiers ». La conquête de Jérusalem par ces Turcs s’accompagne de la persécution et du massacre des chrétiens. Les pèlerins rentrent chez eux effrayés. La nouvelle enflamme la fin de ce XIe siècle. Les Seldjoukides se sont emparés de l’Arménie si lointainement chrétienne, de Smyrne, de Nicée, près de Constantinople.

L’intervention des barons occidentaux permit de libérer de nombreuses villes (Nicée, Sardes, Tarse, Antioche) récemment conquises par les Turcs après la catastrophe de Manzikert en 1071


L’Empire byzantin menace de disparaître. Une vague de fond soulève la chrétienté.

L’Empire byzantin est confronté à l’avancée des Turcs seldjoukides. Depuis la désastreuse défaite subie à Manzikert l’arménienne en 1071, de nombreux territoires sont passés entre les mains de ces nouveaux musulmans venus d’Asie centrale et récemment convertis. Leur présence complique encore davantage le pèlerinage sur les Lieux saints qui connaît à l’époque un essor remarquable.

Qui va délivrer le Saint-Sépulcre ? Les monarques en sont incapables, qu’ils soient trop faibles, comme le roi de France, qu’ils se disputent entre eux, et notamment avec l’empereur d’Allemagne, ou qu’ils contestent l’autorité de l’Église de Rome. C’est donc elle qui va se substituer à eux, cette Église de Rome qui révèle sa solidité en résistant au grand schisme d’Orient d’un côté et aux « antipapes » de l’autre. C’est elle qui peut porter secours aux chrétiens de Terre sainte. Mais avec quels moyens le peut-elle ? Quels hommes ? Quel argent ? Quelles armes ? Elle va les mobiliser.

Et c’est un autre Français qui le fait, non pas le roi, mais un pape, le deuxième élu depuis Grégoire VII. Fils d’une famille noble de Champagne, rappelle Jacques Heers, l’historien des croisades, c’est un bénédictin ; il fut archidiacre de Reims avant de devenir prieur de l’abbaye de Cluny. Bâtie à la fin du siècle précédent, cette abbaye rayonne par son influence bien au-delà du sol qui l’a vue naître. Élu pape sous le nom d’Urbain II en 1088, il a dû attendre cinq ans avant de s’asseoir sur le trône pontifical à Rome (alors occupée par un « antipape »). La mission de la délivrance des chrétiens de Jérusalem se présente à lui comme une occasion d’affirmer son autorité tout en marquant la puissance temporelle et spirituelle de l’Église. Il part prêcher le combat dès 1095, depuis l’Italie jusqu’à la Bavière, des Alpes à la France, son pays. Il y multiplie assemblées et conciles, et n’hésite pas à excommunier le roi de France, Philippe Ier, pour usurpation de biens d’Église, répudiation de son épouse et corruption...

L’abbaye de Cluny dont Urbain II fut le prieur


Walmart abandonne ses politiques de diversité, d’équité et d’inclusion

 
Walmart, le plus grand détaillant au monde, abandonne ses politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), rejoignant ainsi une liste de grandes entreprises qui ont été attaquées par des militants conservateurs.

Les changements, confirmés par Walmart lundi, sont radicaux et vont du non-renouvellement d’un engagement de cinq ans pour un centre d’équité créé en 2020 après le meurtre de George Floyd par la police, au retrait d’un important index des droits des homosexuels. Et lorsqu’il s’agit d’ethnicité ou de genre, Walmart n’accordera pas de traitement prioritaire aux fournisseurs selon leur ethnie ou leur genre.

Les mesures prises par Walmart soulignent la pression croissante à laquelle sont confrontées les entreprises américaines alors qu’elles continuent de faire face aux retombées de la décision de la Cour suprême des États-Unis en juin 2023 mettant fin à la discrimination positive dans les admissions à l’université.

Enhardis par cette décision, des groupes conservateurs ont intenté des poursuites en utilisant des arguments similaires contre les entreprises, ciblant des initiatives sur le lieu de travail, telles que des programmes de diversité et des pratiques d’embauche qui donnent la priorité aux groupes historiquement marginalisés.

Par ailleurs, le commentateur politique américain et activiste conservateur Robby Starbuck s’en est pris aux politiques DEI des entreprises, en appelant des entreprises individuelles sur la plateforme de médias sociaux X. Plusieurs de ces entreprises ont par la suite annoncé qu’elles retiraient leurs initiatives, notamment Ford, Harley-Davidson, Lowe’s et Tractor Supply.

Mais Walmart, qui emploie 1,6 million de travailleurs aux États-Unis, est la plus importante à le faire.

« C’est la plus grande victoire à ce jour pour notre mouvement visant à mettre fin au wokisme dans l’Amérique des entreprises », a écrit Robby Starbuck sur X, ajoutant qu’il avait eu des discussions avec Walmart.

Walmart a confirmé à l’Associated Press qu’elle surveillerait mieux les articles de ses marchés tiers pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de produits sexuels et transgenres destinés aux mineurs. Cela inclurait les bandages de poitrine destinés aux jeunes qui traversent un changement de sexe, a précisé l’entreprise. Produits qui avaient créé la polémique aux États-Unis.

Le détaillant basé à Bentonville, dans l’Arkansas, examinera également les subventions accordées aux évènements dit « de la Fierté » (homosexuelle, trans) pour s’assurer qu’il ne soutient pas financièrement des contenus sexualisés qui pourraient ne pas convenir aux enfants. C'est ainsi que l’entreprise veut s’assurer qu’un pavillon familial de la marque ne se trouve pas à côté d’un spectacle de travelos lors d’un évènement de la Fierté, a déclaré l’entreprise.

En outre, Walmart ne considérera plus l’ethnicité et le sexe comme un test décisif pour améliorer la diversité lorsqu’il proposera des contrats avec des fournisseurs. L’entreprise a déclaré qu’elle n’avait pas de quotas et qu’elle n’en ferait plus à l’avenir. Elle ne collectera pas de données démographiques pour déterminer l’éligibilité au financement de ces subventions.

Walmart a également annoncé qu’elle ne renouvellerait pas un centre d’équité qui a été créé grâce à un engagement philanthropique de 100 millions US sur cinq ans de la part de l’entreprise avec pour mandat, selon son site Web, « de s’attaquer aux causes profondes des écarts de résultats rencontrés par les Noirs et les Afro-Américains dans les systèmes d’éducation, de santé, de finances et de justice pénale ».

Et elle cesserait de participer à l’indice de référence annuel de la Human Rights Campaign, qui mesure l’inclusion sur le lieu de travail des employés LGBTQ+.

Ces changements surviennent peu de temps après la victoire électorale de l’ancien président Donald Trump, qui a critiqué les initiatives DEI et s’est entouré de conservateurs qui partagent des opinions similaires, y compris son ancien conseiller Stephen Miller, qui dirige un groupe appelé America First Legal, qui a contesté les politiques DEI des entreprises. M. Trump a nommé M. Miller au poste de chef adjoint de la politique dans sa nouvelle administration.

Un porte-parole de Walmart a déclaré que certains changements de politique étaient en cours depuis un certain temps. Par exemple, l’entreprise a abandonné l’utilisation du terme « DEI » dans les titres de poste et les communications et a commencé à utiliser le mot « appartenance ». L’entreprise a également commencé à modifier son programme de fournisseurs à la suite de la décision de la Cour suprême sur la discrimination positive.

Certains ont exhorté les entreprises à s’en tenir à leurs politiques DEI. Le mois dernier, un groupe de démocrates au Congrès a lancé un appel aux dirigeants des entreprises du Fortune 1000, affirmant que les efforts de DEI donnent à chacun une chance équitable de réaliser le rêve américain.

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lundi 25 novembre 2024

Les tensions raciales s'exacerbent en Nouvelle-Zélande


Des guerriers maoris au torse nu ont conduit 42 000 manifestants devant le parlement néo-zélandais le 19 novembre. Certains manifestants, brandissant des drapeaux maoris rouges, noirs et blancs, avaient parcouru des centaines de kilomètres pour s'opposer à un projet de loi qui réduirait leurs droits. Cette manifestation était l'une des plus importantes en faveur des Maoris. Le projet de loi, a déclaré Jenny Shipley, ancienne Première ministre conservatrice, « invite à la guerre civile ».

C'est une caricature. Mais cela fait des décennies que les relations raciales n'ont pas été aussi houleuses en Nouvelle-Zélande, un pays connu pour sa relative harmonie. La Nouvelle-Zélande s'est efforcée d'honorer un traité conclu en 1840 entre les chefs maoris et les colons britanniques. Elle a adopté sa langue et sa culture indigènes. Mais le ton a changé depuis que les Néo-Zélandais ont élu l'année dernière un gouvernement de coalition conservateur, dirigé par Chris Luxon. Ce gouvernement a abrogé les politiques mises en place par les précédents gouvernements travaillistes. Il a réduit l'utilisation de la langue maorie et supprimé une agence de santé maorie.

Les esprits se sont échauffés lorsque l'ACT, un petit parti libertarien au sein de la coalition au pouvoir, a présenté un projet de loi visant à éroder des droits accordés aux Maoris en vertu du traité. Depuis les années 1970, un tribunal enquête sur les violations passées du traité et indemnise les tribus. Le traité a été intégré dans des lois visant à réparer les torts causés par la colonisation. Ces mesures ont contribué à améliorer la vie des Maoris. Ils vivent plus longtemps et sont plus riches que les Aborigènes australiens.


David Seymour, le chef de l'ACT (dont la mère est maorie), se plaint que « des juges activistes ont détourné le sens de notre document fondateur » pour accorder des privilèges de plus en plus importants aux Maoris, qui représentent 20 % de la population. Selon lui, les quotas ethniques et les initiatives de gouvernance partagée leur confèrent des avantages injustes. Son projet de loi vise à limiter les applications modernes du traité. En essayant de « réécrire le traité », il porterait atteinte à la démocratie, ont écrit plus de 40 avocats dans une lettre ouverte. Seymour a travaillé au Canada en tant qu'analyste politique pendant cinq ans pour le Frontier Centre for Public Policy et le Manning Centre. Le projet de loi a peu de chances d'être adopté. M. Luxon promet que son parti national le rejettera après une consultation publique. 


Chaque réfugié coûterait en moyenne 82.000 $ par an au Canada, selon le député conservateur Arpan Khanna

Arpan Khanna est un avocat, entrepreneur et homme politique canadien. Il a été élu député à la Chambre des communes du Canada lors d'une élection partielle le 19 juin 2023. Il représente la circonscription d'Oxford sous la bannière du Parti conservateur du Canada. Il siège au Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration.

Selon lui, chaque réfugié coûterait en moyenne 82.000 $ par an au Canada.


Vidéo en anglais


Traduction:

Arpan Khanna — Est-ce la première fois que vous voyez cela dans notre pays ?
Rouala Eatrides [Vice-présidente de la Section de la protection des réfugiés] —  Le volume le plus élevé jamais enregistré par la CISR [Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada].

Arpan Khanna —Avec 200 000 nouveaux réfugiés référés au Ministère, le temps d’attente pour traiter un dossier est passé de 14 mois à 44 mois.

C'est le niveau le plus élevé jamais enregistré. Et pourquoi est-ce important ? C'est important parce que cela permet désormais au demandeur, dont nous voyons beaucoup de fausses demandes d'asile, de rester dans le pays pendant 44 mois supplémentaires avec un statut.

Ils ont le droit de trouver un emploi, d’avoir accès aux soins de santé, ils ont le droit de rester dans notre pays.

Sur les 200 000 nouvelles références, 70 % sont arrivées au cours de cette année seulement.

Ainsi, tous les changements apportés par Marc Miller ont en réalité conduit à cette crise. Et nous en avons également parlé dans notre vidéo précédente.


Un réfugié moyen coûte aux contribuables 82 000 $ par an. Ceci est juste un autre exemple du chaos que ce gouvernement a causé dans le programme.

Dans la dernière vidéo que nous avons réalisée, je vous ai montré comment Marc Miller n'a aucune idée de ce qui se passe dans son propre département.

Marc Miller — Ce volume est déconcertant.
C’est vraiment un système qui est devenu incontrôlable, et c’est une conversation que nous devons avoir.

Arpan Khanna —J'ai posé les mêmes questions aux représentants de son service, des questions de base pour lesquelles on pouvait obtenir des réponses sur Google, mais ils n'en avaient aucune idée.
Regardez ce clip.

Arpan Khanna — Savons-nous quel a été le nombre d’approbations l’année dernière pour les visas étudiants ?
Bronwyn May [directrice générale, Service des étudiants internationaux] — Nous pouvons également déposer ces chiffres auprès du comité.

Arpan Khanna — Savons-nous combien sont venus par Volet direct pour les études [VDE, abrogé le 8 novembre] plûtot que la voie habituelle [plus lente] ? [De nombreux candidats reçus en vertu de ces programmes d'études demandaient l'asile une fois au Canada!]
Bronwyn May — Heureuse de fournir cette information au comité.

Arpan Khanna — Savons-nous quel était délai moyen de traitement pour les candidats VDE ?
Bronwyn May — Je pourrais fournir cette information séparément au comité.

Arpan Khanna — Savez-vous combien de temps il a fallu pour traiter le volet sécurité de ces candidats  VDE ?
Bronwyn May —  Je n'ai pas cette information avec moi, mais nous pouvons la fournir au comité.

Arpan Khanna — Ils n'en avaient aucune idée. Justin Trudeau et ses ministres libéraux Marc Miller et Sean Fraser ont détruit notre système d’immigration.

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Canada — Demandeurs d'asile logés à l'hôtel par le gouvernement qui reçoivent 224 $ par jour pour se nourrir et se loger

L’accueil d’un demandeur d’asile coûterait 16 500 $ sur trois ans au Canada (2024, coût du fédéral, à l'époque temps moyen d'attente était de 36 mois désormais 44 mois)

Budget 2023-2034 pour la Sélection et intégration des réfugiés et immigrants (5,1 milliards, double de 2021) :

Le gouvernement fédéral canadien réclame 411 millions de dollars supplémentaires pour couvrir les soins de santé des réfugiés, alors que le nombre de nouveaux arrivants augmente de façon vertigineuse.

Le coût des soins de santé pour les réfugiés a été multiplié par sept au cours des huit dernières années (CBC, 22 novembre 2024)
Le Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) est conçu pour couvrir les migrants qui n'ont pas encore droit à l'assurance maladie provinciale ou territoriale. En supprimant certains obstacles aux soins de santé, le programme permet aux demandeurs d'asile d'obtenir plus facilement les soins dont ils déclarent avoir besoin à leur arrivée.

dimanche 24 novembre 2024

Le président Trump prévoit d'expulser les troupes transgenres de l'armée dès le premier jour de son accession au pouvoir

Major Rachel Jones, chef de la division cybernétique du U.S. Army Sustainment Command, qui a déclaré que le fait de pouvoir vivre et servir de manière « authentique » lui avait sauvé la vie

Le président Trump prévoit d'expulser les troupes transgenres de l'armée, 15 000 militaires seraient  ainsi « libérés pour raisons médicales » dès le premier jour de son mandat, selon un rapport.

Le président élu Donald Trump aurait l'intention de prendre un décret dès son « premier jour de mandat » afin d'interdire les membres transgenres de l'armée.

Selon le Sunday Times, ce décret controversé entraînerait le « renvoi pour raisons médicales » de 15 000 membres actifs de l'armée, qui seraient jugés inaptes à servir.

Selon le Times, M. Trump cherche à publier cette mesure exécutive le 20 janvier 2025, soit le premier jour de son mandat, ce qui empêcherait toute personne transgenre de s'enrôler dans l'armée, alors que toutes les branches de l'armée continuent à avoir du mal à recruter.

L'ancien président, âgé de 78 ans, a nommé l'ancien animateur de Fox News Pete Hegseth à la tête du ministère de la défense et s'est engagé à purger toutes les agences gouvernementales des politiques « woke ».

Ce n'est pas la première fois que Trump tente de se débarrasser des personnes transgenres dans le service. En 2017, le président Trump a annoncé dans une série de tweets qu'il interdirait aux personnes transgenres de servir dans l'armée.

Le transgenre Dr Richard Levine (qui se fait appelé Rachel), secrétaire adjoint à la santé de Joe Biden, et Sam Brinton, employé du ministère de l'environnement, ont célébré le 14 Juillet à la résidence de l'ambassadeur de France à Washington en 2022. Sam Brinton, « de genre fluide », a été renvoyé à la suite de vols de robes de femme à répétition dans 3 aéroports différents.

La Maison-Blanche avait alors déclaré que le fait de conserver des soldats ayant des antécédents ou un diagnostic de « dysphorie de genre » - ceux qui peuvent avoir besoin d'un traitement médical important - « présente un risque considérable pour l'efficacité et la létalité de l'armée ».

À l'époque, M. Trump avait déclaré sur Twitter que l'armée « ne peut pas être accablée par les coûts médicaux considérables et les perturbations qu'entraîneraient les transgenres dans l'armée ».

Ce décret entraînerait la « décharge médicale » de 15 000 militaires actifs, qui seraient jugés inaptes à servir.

L'administration Obama avait modifié la politique des forces armées en déclarant que les soldats pouvaient servir ouvertement en tant qu'individus transgenres.

Le nombre de militaires transgenres dans l'armée américaine a doublé depuis 2020 et les contribuables ont dépensé 26 millions de dollars pour leur faire subir des opérations et des traitements de changement de sexe.

M. Biden a annulé cette politique le cinquième jour de son mandat, en janvier 2021.

Le nombre de membres du personnel de l'armée américaine souffrant de dysphorie de genre a doublé au cours de cette période, passant d'environ 1 800 à 3 700, selon les données du ministère de la Défense.




Source : The Times of India, Daily Mail

Rapport — Le gouvernement du Québec doit réduire la part de l’enseignement en anglais dans les cégeps et les universités

Le gouvernement du Québec doit réduire la part de l’enseignement en anglais dans les cégeps et les universités pour qu’au moins 85 % des cours soient donnés en français, selon le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil. Sans quoi « les tendances défavorables » au maintien de la langue risquent de s’accentuer, a-t-il dit mercredi.

Le commissaire a rendu public en matinée son plus récent rapport sur l’avenir de la langue française. Le document, intitulé Comprendre le recul, inverser les tendances, se veut une réponse aux données rendues publiques par l’Office québécois de la langue française l’an dernier. Il contient huit recommandations, portant sur l’enseignement, la culture et l’économie.

Le document suggère au premier chef que « le gouvernement du Québec se fixe une cible de 85 % d’enseignement en français dans l’enseignement supérieur dans le but d’y accroître progressivement la place de cette langue ». Son atteinte permettrait « d’assurer la prédominance du français dans l’enseignement supérieur, y compris à Montréal, tout en reconnaissant l’importance d’accorder à l’anglais un espace raisonnable ».

Selon M. Dubreuil, la proportion d’étudiants suivant des cours en anglais au cégep ou à l’université (22,4 %) à l’heure actuelle est « trop élevée ». Pour tendre vers l’objectif de « 85 % », Québec devrait notamment augmenter le nombre de cours donnés en français dans les établissements anglophones, réduire le nombre d’étudiants étrangers dans les établissements de langue anglaise, comme s’est engagé à le faire le gouvernement Legault, et poursuivre le plafonnement des places disponibles dans les cégeps anglophones — une mesure en vigueur depuis l’adoption de la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (loi 96).

« Nous pensons qu’un cumul de mesures […] permettrait de tenir compte des contraintes organisationnelles des universités et des collèges », a signifié le commissaire, selon qui il n’est pas nécessaire d’étendre la loi 101 aux cégeps, comme le demande par exemple le Parti québécois.

« L’application de la loi 101 aux cégeps, pour nous, c’est une proposition qui est légitime, et, globalement, on pense que sa mise en œuvre contribuerait à renforcer le français. Cependant, nous pensons que la contribution que nous avançons est plus pertinente », a affirmé M. Dubreuil, lors d’une conférence de presse tenue mercredi à l’Assemblée nationale.

« D’abord, elle concerne l’ensemble de l’enseignement supérieur. C’est important, parce que nos études montrent que l’enjeu n’est pas propre aux collèges, mais concerne tout autant les universités. Ensuite, c’est une approche qui offre une grande flexibilité », a-t-il dit. La recommandation du commissaire éviterait par ailleurs de « compromettre la viabilité financière des établissements anglophones » [Il faut au contraire en réduire massivement la taille et ne pas se laisser intimider par les cris d'orfraies systématiques des anglicisés et anglophones du Québec dès qu'on touche à leur TROIS universités subventionnées. Pourquoi  trois ?]

Suède — 79 % des réfugiés sont déjà retournés en vacances dans le pays qu'ils ont fui

Une nouvelle enquête de la firme Novus, publiée par le journal en ligne suédois Bulletin, montre que plus de 85 % des personnes nées à l’étranger sont retournées à un moment ou à un autre dans leur pays d’origine pour y passer des vacances. Parmi ceux qui sont arrivés en Suède en tant que réfugiés, la proportion de ceux qui ont passé des vacances dans leur ancien pays d’origine est de 79 %.

Partir en vacances dans le pays que l’on a fui est devenu un sujet de discussion dans les pays européens ces dernières années. Bulletin a demandé à Novus d’enquêter sur la façon dont les personnes nées à l’étranger perçoivent la migration de retour, l’éducation de leurs enfants et les vacances dans leur pays de naissance. L’échantillon est composé de 1050 personnes nées à l’étranger et l’enquête a été menée entre le 18 et le 24 août.

L’enquête montre que seuls deux pour cent des personnes nées à l’étranger prévoient de retourner dans leur pays de naissance à l’avenir, tandis que 16 % répondent peut-être. 76 % déclarent avoir l’intention de rester, parmi ceux qui sont venus en Suède d’un pays étranger, la proportion est de 81 %. 53 % des personnes nées à l’étranger pensent que la Suède est un meilleur pays pour leurs enfants par rapport à leur pays d’origine, tandis que 9 % pensent que la Suède est pire que leur pays d’origine. 33 % ne répondent ni l’un ni l’autre.


Passer ses vacances dans son pays d’origine

Selon l’enquête Bulletin/Novus, 85 % des personnes nées à l’étranger ont déjà visité leur pays d’origine pour y passer des vacances. Parmi les immigrants familiaux, 92 % sont retournés au moins une fois dans leur pays d’origine pour y passer des vacances, contre 79 % pour les réfugiés. Le groupe de personnes nées à l’étranger qui compte la plus forte proportion de personnes n’ayant jamais passé de vacances dans leur pays de naissance est celui des adoptés, dont 41 % n’ont pas visité leur pays de naissance depuis leur arrivée en Suède.

Novus souligne qu’il est dans la nature des choses que les personnes qui participent à ses enquêtes soient raisonnablement bien intégrées en Suède, puisqu’elles répondent aux questions en suédois. Les conditions politiques dans leur pays d’origine peuvent donc avoir changé avec le temps.

Toutefois, 79 % restent un chiffre très élevé, étant donné qu’il s’agit de personnes qui sont venues en Suède et ont déclaré être des réfugiés.

En Norvège, le quotidien Aftenposten a rapporté en 2018 que 24 % des immigrants de Somalie, 40 % des immigrants d’Afghanistan, 55 % des immigrants d’Iran et 71 % des immigrants d’Irak se rendaient régulièrement dans leur pays d’origine. Selon Aftenposten, les données ont été compilées par les Statistiques de Norvège (SSB). Une différence par rapport à l’enquête Bulletin/Novus réside dans le fait que les chiffres norvégiens représentent le pourcentage d’immigrants qui passent régulièrement des vacances dans leur pays d’origine, tandis que les chiffres suédois indiquent ceux qui ont voyagé au moins une fois.

La plupart des pays autorisent les personnes devenues citoyennes à retourner dans leur pays d’origine pour les vacances. Dans le même temps, le fait que tant de personnes arrivées à l’origine en tant que réfugiés retournent dans leur pays d’origine suggère que le besoin de protection n’est plus d’actualité, ou qu’il n’a peut-être jamais été très fort.

Les règles applicables aux demandeurs d’asile qui n’ont pas obtenu la citoyenneté varient selon les pays. En Suède, aucune restriction n’est imposée aux réfugiés qui ont obtenu la résidence permanente pour retourner dans leur pays d’origine. Toutefois, le statut de réfugié peut être révoqué s’il s’avère que la personne n’a plus besoin de la protection internationale de son pays d’origine, et dans les cas où il est établi que les demandeurs d’asile ont fourni de fausses informations sur leur besoin de protection. D’autres pays ont des règles plus strictes. La Suisse, par exemple, n’autorise pas les demandeurs d’asile à retourner dans leur pays d’origine pour voir des membres de leur famille ou partir en vacances, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Dans ce cas, le ressortissant étranger perd le droit de continuer à détenir un permis de séjour en Suisse, selon le HCR.

En Allemagne, les voyages de vacances des demandeurs d’asile dans leur pays d’origine sont également devenus une question politique, les voyages de vacances étant considérés comme incompatibles avec l’affirmation selon laquelle ils ont fui pour sauver leur vie et cherché une protection en Allemagne en raison du danger qui les guette dans leur pays d’origine. Dans une déclaration faite en 2019, Horst Seehofer, alors ministre de l’Intérieur de l’Allemagne, a averti les réfugiés qu’ils feraient l’objet d’une enquête et se verraient retirer leur permis de séjour s’ils se rendaient dans leur pays d’origine.

« Si quelqu’un, un réfugié syrien, passe régulièrement des vacances en Syrie, il ne peut pas honnêtement prétendre être persécuté en Syrie », a-t-il déclaré, ajoutant « nous devrions le priver de son statut de réfugié ».

Par exemple, selon DW (Deutsche Welle), en 2016, des enquêtes ont permis à 66 réfugiés d’Irak et de Syrie de se voir retirer leur permis de séjour et d’être considérés comme n’ayant plus besoin de protection parce qu’ils avaient voyagé dans leur pays d’origine.

Angela Merkel a également critiqué les voyages de vacances des réfugiés dans leur pays d’origine, affirmant que cela pourrait être interprété comme une réévaluation de leurs besoins de protection.

Source : Bulletin (Suède)


samedi 23 novembre 2024

« Les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent pas la grammaire et l'orthographe », pointe cette enseignante

«Les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent pas la grammaire et l'orthographe», a pointé ce samedi sur CNEWS Lisa Ken-Hirsig. La professeure des écoles à Paris a évoqué la hausse des fautes dans les dictées d'élèves de CM2 (10 à 11 ans).

Grève de Postes Canada — Le syndicat réclame des « soins d’affirmation du genre » gratuits dans ses revendications


Le syndicat représentant les travailleurs des services postaux nationaux du Canada en grève a inclus dans ses demandes de retour au travail l’accès gratuit à la chirurgie de changement de sexe.

Les employés de Postes Canada, une société d’État gérée par le gouvernement, se sont mis en grève vendredi dernier, et le syndicat représentant ses travailleurs, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), a demandé que les « soins d’affirmation du genre » soient ajoutés au régime d’avantages sociaux des employés.

Outre la demande évidente d’une augmentation de salaire, le syndicat déclare vouloir « des améliorations significatives à nos régimes d’avantages sociaux collectifs, y compris une couverture accrue pour les spécialistes de la santé, les traitements de fertilité, les soins d’affirmation du genre, les soins de la vue, et plus encore ».

Depuis plusieurs années, Postes Canada perd des millions de dollars chaque année.

Deux employés ont récemment été suspendus après avoir refusé de livrer des documents qui dénonçaient les « changements de sexe » ciblant les enfants.

Ces dernières années, de nombreuses branches du gouvernement fédéral canadien, dirigé par le Premier ministre libéral Justin Trudeau, ont mis en œuvre des politiques pro-LGBT et « diversitaire ».

Comme l’a récemment rapporté le Western Standard, l’agence d’espionnage officielle du Canada cherche à embaucher des étudiants pour l’été et du personnel permanent « avec le souci de former un effectif inclusif et diversifié ».